Le lapin tueur des cavernes
De l'ordre des Léporidés
Nom latin : oryctolagus cuniculus sanguinis
Habitat : les grottes sombres, isolées, humides. Ne sors que très rarement en milieu découvert.
Description : Plus petit que le lièvre, petites oreilles plus courtes sans taches noires à leurs extrémités, d'un joli pelage blanc à l'air innocent quand il n'est pas maculé du sang de ses victimes. La queue est courte (mais personne n'a osé lui en faire la remarque. NdA) La sole plantaire est velue.
Gîte : creuse des réseaux de galeries assez grandes pour pouvoir traîner les carcasses de ses victimes, dors généralement sur un tas d'ossement qu'il suçote de temps en temps dans son sommeil.
Comportement : agressif, très agressif et coléreux, généralement crépusculaire et nocturne il peut être également très actif dans la journée si quelques individus s'introduisent sur son territoire. Sa technique de combat consiste à sauter aux carotides et à les arracher violement.
Régime alimentaire : Humains qui s'aventurent sur son territoire.
Reproduction : très fréquente.
Voix : À vous glacer le sang, un rire sardonique qui ponctue toutes ses attaques.
Signe particulier : mauvais très mauvais. Son espèce peuple les cavernes sombres et humides, liés au plus profond, à la vieille divinité Terre-Mere.
Il est le monstre lunaire par excellence, l'animal nocturne errant dans la lande à la recherche de ses victimes, symbole du renouvellement perpétuel de la vie, son univers est celui du grand mystère où la vie reprend sa place après la mort. Il hante toutes nos mythologies nos croyance, nos folklore nos peurs ancestrale...
Il apparaît et disparaît en silence telle une ombre, un esprit satanique errant fou et hagard, se jouant de nos défenses et de nos armes. Il s'agit d'une des créatures les plus sournoise et agressive avec ses petits yeux cruels et ses petites dents pointues. Le Lapin tueur aux dents acérées !
On le retrouve dans de nombreuses grottes d'Europe, où il reste tapi dans l'ombre en attendant ses victimes. Il agresse sans pitié les individus qui osent s'aventurer sur son territoire, il n'hésite pas, malgré sa petite taille, à leur sauter à la gorge et à leur arracher sauvagement la carotide tout en poussant un cri strident à vous glacer le sang !
Son pelage est sans cesse taché du sang de ses victimes et leurs carcasses jonchent l'entrée de sa grotte, sépulture improvisée, mikado géants d'os blanchis.
Les peuplades primitives en on même inventé des légendes qu'ils récitaient aux enfant pour leur apprendre le danger, et faire en sorte qu'ils sachent dès le plus jeune âge éviter sa rencontre et son souffle mortel. Pour preuve, ce texte datant du 13 eme siècle dont la longue litanie berçea de terreur de nombreuses générations :
J'ai vu dans la Lune
Trois petits lapins
Qui mangeaient des prunes
En buvant du vin
Tout plein
Et m'a fait un clin d'œil en disant
A demain !
Cela se passe de commentaires..
La grande tactique de ce sanglant tueur, réside dans son apparence inoffensive qui mit en périls moult hommes d'armes, peu d'entre eux, lors de leur première rencontre furent assez perspicaces pour voir au delà de cette délicate image de blanc et sans défense lapin, peu d'entre eux surent voir en lui le suppôt de Satan, et l'être sanguinaire et maléfique qu'il est vraiment.
D'après de nombreux récits,
la plupart des pauvres bougres qui crurent en cette trompeuse apparence moururent
après avoir dit† :
´Ô ! Le joli petit lapinou, l'est y pas mignon... rhaaaaaaaaaaaaa
!!!"
Sa capacité de reproduction fait de lui le monstre le plus prolifique qui peuplait cette terre. On le retrouve dans toute l'Europe, certains d'entre eux ont d'ores et déjà été éliminés, tel le "monstre de Cornouailles"qui fut exterminé par les Chevaliers de la Table Ronde.*
Vous pouvez également voir dans cet article les images de notre ethnologue de l'extrème lors d'une de ses rencontres avec cette petite bête cruelle et féroce, cette rencontre s'est produite lors d'une mission d'étude dans l'ouest de la France. Tous les membres de l'expédition ne cessent de dire que ce furent les pires heures de leur vie.
Fort heureusement, cette rencontre ne fut pas fatale, et ne se solda que par des contusions, des profondes morsures, une diarrhée post-traumatique et de nombreuse séances de psychothérapie. Depuis, aucun des témoins de cette terrible agression ne regarde les dessins animés de Bugs Bunny de la même manière.
On raconte même que l'un d'eux sombra dans une profonde folie le jour où sa femme commit l'impair de l'appeler "mon lapin".
M-R T
*Cf. le documentaire sur la vie et la quête du Roi Arthur "Le sacré graal".